Porc Une année sauvée par la Chine
Les volumes importés par la Chine en 2016 « ont permis successivement de rendre le marché du porc vivant fluide au début de l’année, d’écouler les stocks congelés dont les volumes inquiétaient et de donner au prix du porc une tendance » que la consommation européenne « aurait été incapable d’assurer ».
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« Le solde net des volumes exportés vers les pays tiers par rapport à l’augmentation de la production en 2016 se situera entre 3 et 4 % de la production de l’UE », constate le Marché du porc breton (MPB) dans son bilan de l’année 2016, s’attendant à « un nouveau record absolu en tonnage ».
Le cumul sur 10 mois, à 3,448 millions de tonnes, dépasse déjà le tonnage de 2015 sur 12 mois (3,267 millions de tonnes). Ce débouché asiatique inattendu était nécessaire pour sauver l’année. Car la consommation en France comme en Europe de l’Ouest est en baisse.
La filière revient de loin : à la fin d’avril, le cours cumulé depuis janvier était encore en retrait de 6 % par rapport à la même période de 2015, au cadran de Plérin. Selon les pays, les cotations européennes ont varié de +0,09 % à +8,26 %.
Chute des apports
Au MPB, le prix de base moyen annuel a atteint 1,293 € en 2016. Les volumes commercialisés ont enregistré une chute de 34 %, avec 1,61 million de porcs vendus contre 2,455 millions en 2015. La moyenne est de 30 965 porcs par semaine, « avec une augmentation progressive au fil des semaines pour une moyenne à la fin de l’année de 34 000 porcs hebdomadaires », précise le MPB.
Concernant les coches, 18 448 coches ont été vendues sur l’exercice, soit 355 par semaine. Six organisations de producteurs proposent des lots de coches, en lots transportés ou individuels. Les cours moyens ont été de 0,997 € (+11,77 % par rapport à 2015) pour les lots transportés, et de 0,979 € (+8,66 % par rapport à 2015) pour les lots individuels.
E.C.
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